Les défis des proches aidants face à la démence : l’approche Montessori comme soutien au quotidien

Les défis des proches aidants face à la démence : l’approche Montessori comme soutien au quotidien

Être proche aidant d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence est un engagement quotidien. Entre fatigue, isolement et perte de repères, les défis sont nombreux. Pourtant, des approches innovantes comme la méthode Montessori adaptée à la démence peuvent transformer cette expérience, tant pour la personne aidée que pour son aidant.

Une approche qui redonne du sens

La méthode Montessori appliquée à la démence repose sur un principe fondamental : la personne reste capable, malgré la maladie. Pour les proches aidants, cela signifie qu’il est possible d’interagir autrement, en valorisant l’autonomie, les gestes familiers et le respect du rythme de chacun.

Réduire la charge émotionnelle et cognitive

Le quotidien d’un aidant est souvent marqué par une charge mentale intense. L’approche Montessori propose des activités structurées et personnalisées qui stimulent les capacités restantes, apaisent l’anxiété et réduisent les comportements difficiles. Cela aide à créer un climat plus serein et diminue le stress de l’aidant.

Recréer des moments de connexion

Un des plus grands défis pour les proches aidants est de maintenir le lien malgré la progression de la maladie. En utilisant des activités Montessori simples — comme trier des objets, plier du linge ou jardiner — les aidants peuvent recréer des moments de complicité, empreints de respect et de joie partagée.

Favoriser l’autonomie pour alléger le quotidien

L’objectif n’est pas de tout faire à la place de la personne, mais de l’accompagner à faire par elle-même autant que possible. Cela réduit la dépendance, encourage l’estime de soi, et permet à l’aidant de souffler tout en restant dans une dynamique positive.

Se former pour mieux aider

De plus en plus de formations Montessori pour les aidants existent. Elles offrent des outils concrets pour adapter l’environnement, structurer les journées, et mieux comprendre les besoins liés à la démence. Une approche qui respecte à la fois la dignité de la personne aidée et le bien-être de l’aidant.

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